Dans cet article, "mon drôle de cerveau" vous parle de l'application de l'hypnose sur la colopathie, le syndrome du côlon irritable et de la constipation par l'apprentissage de l'auto-hypnose.
"Mon drôle de cerveau", Une série d'articles décalés pour comprendre l'hypnose.
La scène est simple et chacun l’a vécue d’une façon ou d’une autre. Je suis sûr que quelque part là-haut dans votre tête, une situation semblable correspond à votre histoire.
"Mon drôle de cerveau (qui doit avoir dix ans) n’a pas attendu le chiffre deux pour s’élancer. Et ,quand mon camarade, le nez collé au mur annonce le chiffre trois, mon drôle de cerveau est déjà loin. Il lui semble n’avoir jamais couru aussi vite. Il peut sentir le sang converger vers le bas de son corps. Il cherche où se cacher le mieux et le plus rapidement possible, et la première idée qui lui vient est la bonne: le grenier! Sûrement que dans d’autres circonstances, avec plus de temps, il aurait trouvé mieux. Mais là dans l’urgence, rien d’autre ne lui vient, alors il se persuade. -Oui, le grenier c’est bien -. Mon drôle de cerveau se précipite dans la cuisine donnant sur le salon d’où par l’escalier qui mène aux étages.
Mon drôle de cerveau ne prête aucune attention à ma mère qui s'affaire près de l’évier.
- Mon chéri, quand Jeremy et toi aurez terminé, vous viendrez goûter! - .
Mon drôle de cerveau ne l’entend pas, tant son attention est focalisée sur la voix de son camarade qui égraine des chiffres. Il lui semble que le rythme s’accélère.
-…la vache- se dit-il en plaçant son pied droit sur la première marche. Jeremy son complice de jeu, lui avait pourtant promis-juré de compter lentement.
Mon drôle de cerveau se fait Sioux quand il gravit les marches. Il sait pour l'avoir emprunté tellement de fois, que le bois de l'escalier couine sous la pression, et qu’un tel son est facilement perceptible et identifiable par de jeunes oreilles. - « 49, 50..." .
Jeremy reprend sa respiration…pause… puis de reprendre précipitamment - "...51,52. ».
Avant d’aller plus loin dans le récit, j’aimerais attirer votre attention sur ce qui se passe dans ce début de scène."
La première chose à retenir, directement corrélée à mon expertise d’hypnothérapeute désireux de vous enseigner l’auto-hypnose, est cette capacité merveilleuse du cerveau humain à se prendre au jeu et à créer par notre simple imagination, des réalités physiques et émotionnelles.
L’enfant (mon drôle de cerveau) que je vous présente en pleine partie de cache-cache ne souffre d’aucune psychopathologie. Il sait parfaitement distinguer une réalité tangible et partagée par les autres protagonistes, d’une fiction fantaisiste qu’il se raconte. Il sait tout aussi bien, donner la priorité à l’histoire qu’il se raconte, quel intérêt de jouer sans y croire pleinement et sans vivre l’intensité émotionnelle que ça procure.
En procédant ainsi, comme le décrit le récit, l’enfant ressent l’impact physique des émotions qui le traverse. Il découvre comment le sang vient irriguer ses jambes, fournissant aux muscles l’oxygène nécessaire pour privilégier la fuite.
"Mon drôle de cerveau n’entend pas ma mère, ou mieux encore l’occulte. Il est pourtant gourmand. Mon pote Jeremy est un bon gars, il n’a qu’une parole et quand il s’engage à ne pas compter trop vite, il fait de son mieux pour respecter son engagement.
Cependant, pour mon drôle de cerveau en proie à l’intensité de son émotion, la subjectivité vient pervertir la perception du temps qui s’écoule. Le mieux étant dans tout ça que si j’avais un peu plus de talent littéraire, il y a fort à parier que vous auriez par cette simple lecture ressentie vous aussi des émotions »
C’est une des premières choses que vous allez apprendre d'un hypnothérapeute: à vous prendre au jeu. À créer par la pratique de l’auto-hypnose et la stimulation de votre imaginaire, des émotions, mais bien mieux encore, des effets physiques spectaculaires facilitant votre transit dans les cas de constipation, et apportant au quotidien un soulagement à vos problèmes de colopathie.
"Mon drôle de cerveau a fait de sa cachette un nid. Immobile, veillant à réguler sa respiration, un œil collé au trou de serrure du placard, il attend ses sens en alerte Il y a une odeur particulière dans ce grenier, ça sent le souvenir, les vies d’avant. La poussière, la naphtaline et la cire à plancher. L’émotion est si forte à cet instant… Je ne le sais pas encore, mais mon jeune drôle de cerveau enregistre ce que mes sens perçoivent et dans de nombreuses années, si par hasard mon drôle de cerveau devenu adulte repère cette odeur, instantanément il ressentira la même émotion et les mêmes effets physiques qui le parcourent maintenant."
Cette partie du récit met en scène un autre fonctionnement extraordinaire de notre cerveau, l’ancrage. Une association d’idées et de sens avec des éléments qui les déclenchent. Comme s'il s’agissait d’un interrupteur "...On...Off...On...Off".
C’est ce fonctionnement qui fait que de nombreuses années plus tard, ressentir au hasard le parfum d’un être aimé nous replonge dans une force émotionnelle majeure correspondant aux sentiments que nous pouvions avoir pour cette personne.
Dans l’exemple donné, l’ancrage et les émotions qui y sont liés sont assurément doux. Mais comprenez qu’il y a des ancrages émotionnels bien moins agréables. Ainsi, dans la répétition d’actions stressantes, le cerveau enregistre, il suffit alors de quelques expériences particulièrement pénibles aux toilettes, pour que la simple idée de devoir y aller déclenche un profond sentiment de désarroi. Vous apprendrez ainsi d’un hypnothérapeute expérimenté à repérer vos ancrages négatifs afin de les désactiver et mieux encore à en créer de façon artificielle de nouveaux plus positifs
« C’est une ombre qui s’étire sur le plancher du grenier que mon drôle de cerveau perçoit en premier. Nettement, il distingue dans cette ombre la main de Jeremy formant un pistolet. Il est tétanisé, il lui semble à ce stade ne plus avoir de contrôle sur ses muscles. Mon camarade Jeremy s’approche irrémédiablement du placard où je me tiens blotti.
L’émotion est intense et des manifestations physiologiques particulièrement troublantes commencent à être ressenties par les deux enfants.Une envie pressante d’uriner et de déféquer s’impose à eux. C’est par l’attention qu’ils portent tous deux à ce fonctionnement organique que ce dernier s’amplifie jusqu’à devenir insoutenable.
Mon drôle de cerveau le pressent, s'il ne va pas d’urgence aux toilettes il sera alors dans l’incapacité de se retenir et la honte qu’il aurait alors de s’être fait dessus serait à coup sûr bien plus dommageable que de perdre une simple patrie de cache-cache. Une nouvelle priorité s’impose. Mon drôle de cerveau bondit alors de sa cachette en hurlant pouce à terre pour se ruer aux toilettes. »
Ces deux enfants utilisent de façon intuitive leur cerveau pour intensifier leur expérience de vie. Mais imaginez à quel point cette vie serait pour eux différente, si à l’heure où ils apprennent à l’école des leçons complexes, ils apprenaient à piloter leur cerveau.
Vous apprendrez en quelques séances à placer votre attention sur ce qui vous permettra d’amplifier les sensations vous permettant de faciliter votre transit.
C’est justement ce que je vous propose en tant qu’hypnothérapeute à Montpellier, que ce soit en cabinet ou par visioconférence, connaître et piloter votre cerveau par quelques simples exercices afin d’optimiser vos fonctionnements naturels,jusqu’à vous permettre d’atteindre un confort significatif lorsque vous vous rendez aux toilettes... .
Quelques chiffres...
10% On estime que 5% - 10% de la population est atteinte du syndrome du colon irritable.
70% 70% des personnes atteintes de SCI qui ont eu recours à une hypnothérapie étaient satisfaites ou très satisfaites par l’hypnothérapie (étude de 2013 mené par Perjohan Lindfors, professeur du département de médecine de l’université de Goteborg
Comments